Détails de l'événement

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À l’Espace Mendès France.

Conférence de Charlotte Pichot, professeur agrégée d’histoire et docteur en histoire médiévale, université de Poitiers.

Au Moyen Âge, la réputation ou fama des femmes, repose essentiellement sur la pureté de leur corps. Elle détermine également l’honneur de leur entourage.

Dès lors, tous les crimes qui portent atteinte au corps féminin (injures, adultères, violences sexuelles, etc.) nécessitent une réparation, afin de rétablir la bonne renommée de la parenté. Les lettres de rémission produites par la chancellerie des rois de France aux XIVe et XVe siècles, révèlent l’existence de nombreux crimes liés à la diffamation du corps féminin. Ces sources montrent tout d’abord l’importance des vengeances privées, mais témoignent aussi de l’application de peines judiciaires (châtiments corporels, amendes) et de la mise en place d’accords plus ou moins officiels destinés à satisfaire les différentes parties concernées. Elles font enfin une place primordiale au pardon royal qui a pour but d’apaiser et de pacifier la société.

Dans le cadre de ces affaires, les récits de pardon permettent ainsi de mieux appréhender la place des femmes et de leur corps dans la société de la fin du Moyen Âge.

Dans le cadre du cycle de conférences L’humain recomposé. Sous la direction de Lydie Bodiou, maîtresse de conférences en histoire de la Grèce antique, Herma, université de Poitiers et Thierry Hauet, professeur, praticien hospitalier, directeur de l’Irtomit, Inserm, CHU, université de Poitiers. En partenariat avec l’université de Poitiers et le CHU de Poitiers.

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