Un texte d’un camarade du Sud Vienne en réaction à un article du blog du député du Sud Vienne J.M. Clément intitulé « Énergie éolienne : autant en emporte le vent !«
« Un peu court sur le nucléaire…à quand un vrai débat avec les élus, les représentants des salariés, les associations d’environnement, les associations anti éolien, suscité à maintes fois dans ce Sud vienne qui rassemble une centrale nucléaire et 3 barrages…?
Depuis les années De Gaulle, EDF se comporte comme un État dans l’État et nous en sommes tous responsables, en premier lieu la représentation nationale.
Aujourd’hui EDF cumule un déficit abyssal et les augmentations du kw ne sont pas finies, qui plus est avec le projet Hercule ( + 50% depuis 10 ans ! et un peu plus depuis le 1er février ).
L’EPR de Flamanville est un véritable gouffre financier ( au moins 7 fois le coût prévu ), le coût du démantèlement de certaines centrales n’est que partiellement prévu, etc…
Et cerise sur le gâteau, le retraitement des déchets pose toujours problème ( ceux qui s’opposent à bure sont même criminalisés ) et on évoque peu la raréfaction de l’uranium dans quelques années.
Pendant des années, le budget pub d’EDF a dépassé celui de la recherche pour les énergies nouvelles. Nous avons pris un retard important pour trouver progressivement des alternatives ( comparativement à beaucoup de pays de l’Union Européenne).
Cela passe aussi par une révision de nos modes de production, consommation, transports, etc…
Alors évidemment l’exemple des champs d’éoliennes dans le Sud Vienne et Nord Charente ne peut que conforter les défenseurs d’une énergie décarbonée et sûre ( aux États Unis, en Russie, au japon on disait la même chose avant les accidents nucléaires).
Pour résumer sur ce développement anarchique un seul mot d’ordre : pas n’importe comment, n’importe où et surtout au profit de n’importe qui.
Après tout le vent, l’eau, les vagues, le soleil, …n’appartiennent à personne.
Battons nous pour un véritable service public de production, de distribution toutes énergies confondues. »
D. Mehl