Visio-conférence de l’Espace Mendès France de Poitiers, jeudi 26 novembre à 18h00
Journée d’études organisée par Anne Jollet, Fanny Le Bonhomme et Laurence Montel, enseignantes-chercheuses en histoire, laboratoire Criham, université de Poitiers. Avec Cyrielle Guinouard et Mathilde Thinon, master 2 Histoire, civilisations, patrimoine, université de Poitiers ; Brigitte Dionnet, doctorante à l’IHRF, université Paris 1 Panthéon Sorbonne, ancienne dirigeante nationale du PCF ; Monique Dental, association du Réseau féministe ruptures ; Elsa Bernardeau, militante communiste et féministe et Chimène Siredey, membre du mouvement Jeunes communistes de France.
Dans le cadre du développement de l’histoire des femmes à l’université de Poitiers et du centenaire du parti communiste, des historiennes et historiens et des actrices et acteurs s’interrogent sur ce que le communisme a transformé pour les femmes qui s’y sont engagées aussi bien dans leurs représentations globales des places et fonctions sociales des femmes que dans leurs pratiques de la vie familiale, professionnelle comme publique. D’où l’interpellation : « Les femmes communistes sont-elles des femmes comme les autres ? » Comme dans d’autres domaines sociaux, on questionne les spécificités, les écarts que révèlent et que créent, ou non, le fait pour les femmes d’être membres de ce parti par rapport aux normes sociales dominantes de leurs différents groupes d’appartenance. Évidemment, les questions de génération, d’âge, de formation culturelle, professionnelle, de niveau de responsabilité dans le parti sont des éléments pris en compte pour apprécier ce que signifie, à travers un siècle et des contextes géographiques et sociaux très divers, « être femme communiste ».Ouverture. «Autour de Jeannette Fromonteil, militante communiste de la Vienne (années 1970) » par Cyrielle Guinouard et Mathilde Thinon, étudiantes en Master Histoire civilisations patrimoine, université de Poitiers. Débat. Avec Brigitte Dionnet, ancienne dirigeante nationale du PCF ; Monique Dental, association du Réseau Féministe « Ruptures » ; Élise Bernardo, militante communiste et féministe et Chimène Siredey, membre du mouvement Jeunes communistes de France.