Un peu moins de 200 personnes se sont retrouvées à Poitiers devant le Rectorat à l’appel de l’intersyndicale et de la Fédération des Conseils des Parents d’élèves (FCPE) pour dénoncer des protocoles sanitaires bâclés au service de la seule économie.
Bien trop peu de monde donc alors que la communication du ministre Blanquer cache une incompétence mortifère qui renvoie au local et aux seuls lycées le soin de lutter contre le COVID.
Pourtant il est ici question de mort et de souffrance possibles pour les usagers, les personnels et par conséquent leur famille.
L’intersyndicale a dénoncé cette situation de brassage d’élèves où chacun-e se débrouille comme il peut.
Le secrétaire CGT des territoriaux de Poitiers a rappelé que les agents étaient elles et eux aussi en sous-effectifs et exposé-es.
Une des prises de parole a posé la question de l’absence coupable des chef-es d’établissement et des cadres du Rectorat à ce rassemblement : jusqu’où obéiront-elles/ils à une politique mortifère ? Jusqu’où cautionneront-elles/ils de mettre en danger la population par leur soumission au ministre ?
La FCPE départementale a rappelé son soutien à ce mouvement ce qui est de bon augure pour imposer des majorités dans les conseils d’administration des établissements.
Aladin, un des 4 enseignant-es de Melle lourdement sanctionné pour avoir protesté contre les réformes Blanquer, est intervenu. Nous nous sommes rappelé-es que ce gouvernement fait passer ses réformes à coups de trique.
Que conclure ?
Pascal Canaud