Le Collectif de défense du bureau de poste de Poitiers-Libération tenait mercredi matin à la mairie de Poitiers une conférence de presse pour renouveler son appel au maintien du bureau de poste de Poitiers-sud menacé de fermeture par la direction de La Poste. En dehors de 2 journalistes, étaient présent.es Sylvie Bachelier, présidente du comité de quartier Poitiers-Sud, des représentants syndicaux de SUD-PTT et de la CGT, de la FGR, (retraité.es) des habitant.es de Poitiers-Sud, Léonore Moncond’huy maire de Poitiers et Ombelyne Dagicour 1ère adjointe.
Un rappel également : rassemblement devant la mairie de Poitiers samedi 1er février à 10 h 30. On peut aussi venir avec ses pancartes !
Retrouvez ci-dessous les interventions, convergentes, tant des représentants du quartier, des syndicats que des élues.
Avec un petit rappel historique sur ce qui nous a amené à la situation actuelle faite de disparition continue des bureaux de poste, des centres de tri et de services postaux y compris dans le secteur bancaire, comme cela a été rappelé dans les différentes prises de parole.
Le changement de statut de La Poste, devenue une « société anonyme à capitaux publics » date de 2010. (15 ans déjà !) La loi entrée en vigueur le 1er mars 2010, stipule que « cette transformation ne peut avoir pour conséquence de remettre en cause le caractère de service public national de La Poste » . On sait bien que derrière les mots, on met ce qu’on veut et que l’Etat n’est pas le dernier à les manipuler, à leur faire dire le contraire de ce qu’ils disent voire, tout simplement, à mentir quand ça l’arrange.
Aujourd’hui donc, La Poste fait des bénéfices et redonne à ses actionnaires, la Caisse des Dépôts et l’Etat une grande partie des dits bénéfices. Quid du « Service public postal » ? Le paradoxe est bien que l’Etat participe directement au dépeçage de La Poste en engrangeant ses bénéfices…
Et Jean-Paul Bailly, PDG de La Poste en 2010 d’affirmer à l’époque que « l’argent frais » apporté par l’Etat et la Caisse des Dépôts par une augmentation de capital allait permettre de : « poursuivre la modernisation, par exemple dans nos bureaux de poste, d’innover pour améliorer le service et réduire notre empreinte carbone, de conforter notre dimension européenne dans le colis et l’express et de créer les conditions du développement de la banque », précise M. Bailly.
Mais ça c’était avant.
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1. Intervention de Sylvie Bachelier, pour le comité de quartier Poitiers-Sud
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2. Benoit Sauvage pour SUD-PTT
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3. Léonore Moncond’huy maire de Poitiers et Ombelyne Dagicour 1ère adjointe
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4. Intervention de Maxime Riblier, Pascale Casadebaig et Pascal Chailloux pour la FAPT-CGT
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D. Leblanc