Dimanche ensoleillé : direction La Rochelle en TER depuis Poitiers, avec vélos et sacoches bien pleines.
À Poitiers, toujours pas de rail à vélos qui permettent de monter ou descendre les escaliers. On descend et monte donc les escaliers comme on peut avec nos petits bras et je vais demander au contrôleur qu’il m’explique pourquoi il n’y a pas de rail à vélos à Poitiers contrairement à La Rochelle. Réponse : « même à La Rochelle ils ont tous été retiré parce qu’il y a eu un accident. Maintenant il faut utiliser les ascenseurs. »
On arrive à La Rochelle et, on confirme, les rails à vélos ont disparu. On demande à un agent le pourquoi de cette disparition : réponse identique qu’à Poitiers. On va donc vers les ascenseurs et, oups, ils ne sont pas en service puisque la passerelle où ils conduisent n’est pas fini d’être construite.
On refait nos exercices d’haltérophilie pour vélos et barda. Même peine au retour pour revenir à Poitiers.
En arrivant à Poitiers, on va prendre l’ascenseur mais :
- il y a la queue des gens qui ont de grosses valises
- un seul vélo à la fois peut rentrer dans l’ascenseur en le contorsionant
Bref, les déplacements en vélo sont superbement ignorés par la SNCF qui n’en a cure. Pour le dire plus crûment : la SNCF n’en a rien à faire ! Le réchauffement climatique, les besoins des usagers, la crise énergétique (ascenseurs électriques versus rails à vélos) tout ça n’est pas le problème de la direction de la SNCF. Elle, elle transforme les gares en centres commerciaux, elle ouvre à la concurrence le rail français et fait concurrence à l’étranger. Elle, elle fait du business.
Les libéraux sont bien tou-tes les mêmes : des blaireaux surpayé-es, dangereux pour la planète et méprisant-es pour la population.
Ielles nous l’enseignent chaque jour : ielles ne changeront jamais.
C’est pour cela qu’il faut les virer.
P. Canaud