En temps réel, et grâce au compte twitter des « Soulèvements de la terre » des nouvelles des blessé.es de samedi 29 octobre, le bilan de la journée, et tout le reste : https://twitter.com/lessoulevements
DÉCOMPTE DES BLESSÉ•ES CÔTÉ MANIFESTANT•ES :
- 50 blessé•es (dont membres cassés), dont 5 hospitalisés (3 blessés à la tête par LBD dont 1 au visage mutilé, 1 grièvement au tibia, 1 au bras). 15 blessures ouvertes. 2 personnes blessées par LBD à la tête sont en GAV.
Merci à Claudine pour les photos et les commentaires sur le ressenti de cette journée… particulière.
Contrôles d’identité et fouilles des véhicules à l’aller, marche pendant plusieurs kms avant d’arriver sur place, contrôle et relevé d’identités au retour : un déploiement de force qui a encore une fois fait renoncer nombre de personnes. Mais clairement, grâce à une organisation incroyable, le dispositif policier (plus de 1 700 GM, gendarmes,… ) a été dépassé par la foule (5 000 ? 6 000 ? 7 000 ?) répartie en trois groupes, les rouges (!) les verts (!) et les blancs (!) : trois cortèges simultanés qui ont élargi le front des manifestant.es. Le groupe vert a fait diversion par les champs de l’ouest, le groupe blanc est allé directement dans la direction de la bassine et a été le premier à franchir le mur des CRS. Le groupe rouge plus à l’est est arrivé le premier dans la bassine même puis est ressorti. Tous les champs sur 180 degrés étaient occupés. En raison du vent, les lacrimo ont souvent été dispersés vers les « forces de l’ordre » qui ont aussi beaucoup couru. Avec leur équipement, ça ne facilite pas les choses. Des blessé.es aussi et bien plus chez les manifestant.es que les « bilans officiels » ne l’avancent pour les FDO. Il faut bien « gonfler les chiffres » pour justifier le déploiement policier. La presse serait bien inspirée d’interroger Darmanin sur la réalité de ses chiffres…