Une centaine de personnes se sont retrouvées devant la permanence de S. Houlié, député macroniste local pour un « mercredi de la colère » . Un député qui par ailleurs préside la commission des lois de l’Assemblée Nationale, de quoi lui donner quelques ambitions futures… où pas. Il ne sera pas facile de perdurer après le départ du patron.
C’est la CGT86 qui appelait à cette 3ème matinée devant les permanences des députés de la Vienne de la minorité présidentielle. Avec d’autres organisations présentes ce mercredi (Solidaires, FSU, ATTAC, PCF, MJC) elle jugeait impensable de rester inactif et sans voix (sans voie ?) entre la journée d’action réussie du 1er mai et la prochaine, mardi 6 juin. Plus d’un mois sans mouvement social national qui laisse nombre de salarié.es dans le brouillard et ne répond pas à la colère social qui ne faiblit pas.
Ce qui fut relevé par l’intervention de Fabien de la CGT locale qui par sa forte prise de parole a rappelé que sans mouvement d’ensemble, on n’y arrivera pas. Ou en d’autres termes, que le rapport de force à établir doit être à la hauteur de celui imposé par le gouvernement. Ils ne lâcheront rien sauf à se voir obligé par les circonstances de le faire ! Ça s’appelle la grève générale ? Le blocage du pays ? La grève reconductible ? La casserolade générale ? Le tout à la fois ? Ça discute ferme parmi les organisations les plus mobilisées pour sortir du flou de cette période qui reste sans équivalent récent par sa puissance et sa détermination. Ou comment relancer un mouvement de l’ensemble des salarié.es et de la population contre les régressions sociales macronistes…
Prochain rendez-vous dans les rues ? Mardi 6 juin à Châtellerault, Loudun, Poitiers…
D. Leblanc
