S’il n’y avait qu’un mot à retenir de la conférence de presse initiée par la Confédération Paysanne 86 vendredi 18 novembre, c’est sans doute le mot « prédation ». Prédation du foncier agricole par des structures de type « holding » qui voit progressivement « glisser » le foncier des mains des exploitant.es (des agriculteurs.trices ? des paysan.nes ?) à celles de sociétés qui ont plus à voir avec la finance qu’avec l’agriculture. On a décrié, ces dernières années, l’arrivée de sociétés chinoises s’appropriant des terres dans l’Indre par exemple. (reparties depuis !) On est sur la même orientation avec ces structures qui s’emparent de surfaces toujours plus importantes, utilisant des pratiques financières « d’optimisation fiscale » pour ne pas parler de détournement et se jouant des règles pour mieux les subvertir…
Dans les vidéos ci-dessous sont mis en évidence les conditions de sélection de la société retenue, le rôle de la SAFER dans cette opération et enfin les suites notamment judiciaires évoquées par la Confédération Paysanne 86.
Deux documents également à la fin de cet article : celui de la Confédération Paysanne de la Vienne « décryptant » le dossier et le communiqué de presse de la SAFER justifiant de son choix final…
D. Leblanc