Communiqué de presse Les sections syndicales d’enseignants SN-FO-LC et SNES-FSU du lycée Nelson Mandela
Lors d’une audience au rectorat du 25 juin les représentants des personnels avaient alerté les représentants de la Rectrice sur les conséquences du manque de moyens alloués pour la rentrée 2021.
Nous avions également pointé le manque d’anticipation sur les besoins en groupes d’enseignement, l’insuffisance de marges de manœuvre pour organiser les enseignements et demandé le rétablissement des moyens nécessaires.
Nous n’avons pas vraiment été écoutés, et nous découvrons en plus en cette prérentrée, d’autres problèmes qui nous laissent présager de grandes difficultés pour le fonctionnement de notre établissement et les conditions d’enseignement. En particulier :
• la suppression du poste d’aide à la direction, malgré les engagements maintes fois répétées sur son maintien. Depuis la fusion des trois établissements en 2015, le nombre de cadres de direction (chefs d’établissements, adjoints ou faisant fonction, directeurs délégués aux formations professionnelles et technologiques) est passé de 7 à 4 alors que notre établissement est devenu support du GRETA Poitou-Charente (ce qui représente l’équivalent d’un établissement supplémentaire à gérer) ;
• la suppression d’un poste de CPE qui ne peut pas être compensé par la nomination d’un stagiaire en formation (qui exerce à mi-temps), et la suppression d’un poste d’assistant d’éducation ;
• nous dénombrons 7 postes non pourvus ou remplacements non assurés en cette rentrée.
Avec ces multiples suppressions de postes et avec les postes d’enseignants non pourvus, la situation devient intenable au point que c’est le fonctionnement de notre établissement et la santé de ses personnels qui sont en danger. Nous avons demandé à la Rectrice de rétablir ces postes supprimés et de nous accorder une audience en urgence.