(« allocution » et non « allocation 😉
« Aujourd’hui, nous nous sommes réunis pour dire notre colère. Colère face à un gouvernement à la solde du Capital, qui poursuit méthodiquement la casse de nos services publics, pour mieux servir les intérêts d’une minorité de privilégiés.
Ce gouvernement n’est pas neutre : il est le bras armé des puissants, des actionnaires, des bourgeois qui vivent de notre travail pendant qu’on galère à finir le mois.
Mais face à leur mépris, nous répondons par l’organisation et la lutte.
À l’université de Poitiers, on a montré que quand on s’unit, quand on relève la tête, on peut gagner. Ce n’est pas la générosité du pouvoir qui a permis que les étudiant·es salarié·es soient payé·es. Ce n’est pas un hasard si les vacataires ont enfin vu leur travail reconnu.
Ces avancées, on les a arrachées, par la mobilisation, par notre présence dans les instances, par la lutte collective.
Et on ne s’arrêtera pas là.
On exige toujours le salaire étudiant pour que les étudiant.e.s puissent vivre dignement.
On exige le repas à un euro pour toutes et tous, sans condition, parce qu’on en a marre que manger soit un luxe pour les étudiant.e.s
Nos luttes ne sont pas isolées. Elles font partie d’un même combat, celui des travailleur·ses du public, des précaires, des oublié·es, de celles et ceux qu’on exploite et qu’on méprise.
Pendant que les bourgeois se gavent de profits, on se bat pour vivre dignement.
Aujourd’hui, on est là en solidarité, mais aussi en résistance. Parce que ce système capitaliste détruit nos vies, nos services publics, notre avenir.
Parce qu’on refuse que l’éducation, la santé, la culture deviennent des marchandises. Parce que ce qu’on défend, c’est un service public gratuit, humain, universel – un outil d’égalité, un rempart contre l’extrême droite. »
Le service public, c’est le patrimoine de celles et ceux qui n’ont rien. Et ça, on ne le laissera pas leur voler.
Alors on va continuer à se battre. Dans la rue, dans nos facs, sur nos lieux de travail. Parce qu’on ne demande pas la charité. On prend ce qui nous revient.
Et tant qu’il faudra crier notre rage, tant qu’il faudra défendre nos droits, on sera là. Ensemble. Contre eux. Pour nous. »
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Il y a eu d’autres prises de paroles, de la CGT Hôpital, CGT Territoriaux, CGT Chercheurs, Solidaires…
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