Voilà deux riches expériences qui ont permis à de nombreux citoyens, militants syndicaux, associatifs, membres ou non de partis politiques de se côtoyer et de construire de possibles alternatives.

Pour le sud vienne, avec le départ sans bruits de plusieurs dizaines de sympathisants, la fin de la deuxième expérience était annoncée. Le PCF, seul parti restant ,a tenté d’agiter de mornes références (1) pendant que d’autres tentaient de proposer une forme associative avec adhésion directe, une trésorerie indépendante, un fonctionnement moins vertical, la convocation d’une assemblée citoyenne, etc…

« Quand on n’a plus aucune influence, on se retire » pour citer Pablo Iglesias (2)

La dernière fête de « l’humain d’abord » de l’Isle Jourdain reste une grossière caricature pour ceux qui pouvaient encore croire encore à une co-construction dans la diversité. Le dire, même de façon ironique, a pu amener les nouveaux responsables (lesquels n’avaient jamais relevé les manches pour construire le Front de Gauche ) à manier plus facilement l’insulte que la dialectique.

Tout reste à réinventer ici, départementalement et à l’échelon national.

Le décor (ou les décors) est en place pour les prochaines élections de 21 et 22 juin.

Je n’ai pas signé l’appel  » La Vienne en transition  » trouvant le texte insuffisamment anti-libéral et anti- productiviste permettant tous les recyclages possibles. Nous y sommes. D’un appel citoyen, nous sommes arrivés à des reflexes partidaires connus et pourquoi se cacher derrière des « NE » – non encartés- lorsque l’on est bel et bien membre d’un parti ? Carabistouille (3).

Les rapports au PS empoisonnent la gauche antilibérale depuis des années.

Et quand je pense que F.Hollande, il y a encore peu, ne faisait aucun choix dans le cas d’un 2éme tour entre Le Pen et Mélenchon (4)…

Une deuxième réside dans la simultanéité avec les élections régionales le même jour de juin.

En 2015, le Front de Gauche (fdg) pointait le manque de lisibilité à l’échelon national de ses listes présentes dans les différentes régions. Alors aujourd’hui c’est plutôt la débandade: alliance à géométrie variable, division au sein d’un même parti dans une même région, etc…

À un an des présidentielles avec une absence de campagne autre que les médias et les réseaux sociaux, on peut s’attendre à tout. Ce n’est pas les incantations à l’unité, entre deux réunions des gauches, des écologistes qui peut offrir une perspective désirable pour 2022 (on compte au moins déjà 4/5 prétendants). Une sorte de bal des dupes.

Des résistances syndicales, écologistes, des formes nouvelles d’apparition (nuit debout, gilets jaunes), de nouvelles façons de travailler, de vivre, de consommer,…pourtant existent traduisant ainsi un écart grandissant entre rue et urnes.

Didier Mehl, ancien co-coordinateur du fdg sud vienne.

1.après le départ de la France Insoumise (le fdg était constitué du pcf, du Parti de Gauche et d’Ensemble! )plus de site national, de commissions thématiques, de comité départemental de liaison,…
2.Pablo Iglesias de la gauche radicale en Espagne après l’avancée de l’extrême droite à Madrid.
3.On peut lire sur le site d’Ensemble!86 (reve86.org ) les raisons du départ de ce curieux attelage.
4.La matinale de France inter du 10.05.21.

Rédaction

Une réflexion au sujet de “2007 fin des Comités Antilibéraux, 2017 fin du Front de Gauche.

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