Rencontre avec Jean Paul Engelibert à la librairie La Belle Aventure à Poitiers
Omniprésentes, les fictions d’apocalypse – littéraires, cinématographiques, télévisuelles – imprègnent plus que jamais les tissus profonds de nos imaginaires. Apparues avec la Révolution industrielle, elles accompagnent les désillusions politiques des XIXe, XXe et XXIe siècles. Elles prennent racine dans un désespoir issu d’abord de l’échec de la Révolution française, puis d’une critique de l’idéologie du progrès. Bien avant qu’on forge les concepts d’anthropocène et de capitalocène, elles ont exprimé la prise de conscience de l’empreinte du capital sur la planète.
Ainsi, contrairement à ce qu’on pourrait croire, elles ne sont pas nihilistes. Figurer la fin du monde, c’est opposer au présentisme et au fatalisme contemporains une autre conception du temps et une autre idée de la lutte. C’est chercher à faire émerger un horizon encore invisible, une promesse ouverte, indéterminée et en tant que telle nécessaire à l’invention politique : l’utopie.
Jean-Paul Engélibert est professeur de littérature comparée à l’Université Bordeaux-Montaigne.
En partenariat avec les éditions de La Découverte
Rencontre à venir
25/09 : Flore Vesco, 226 bébés (Didier jeunesse, septembre 2019)
27/09 : Libres lecteurs, libres lectrices : assemblée constituante !
28/09 : Charlotte Lemaire, William, la longue-vue et le tigre (Biscoto, 2019)/ dédicace et atelier pour enfants
2/10 : Marie-Claude Deudon, La jupette bleue ( L’Harmattan, 2019) avec Laure Bonnet
3/10 : Julien Schramm, Première cape (Glénat, 2019)
16/10 : Elise Thiébaut, Mes ancêtres les Gauloises, une autobiographie de la France (La Découverte, septembre 2019)
7/11 : Manon Ott, De cendres et de braises (Anamosa, septembre 2019)
Entrée libre / “la belle aventure…
12/15, rue des Grandes Ecoles, 86000 Poitiers
Avec le soutien du Centre National du Livre