OÙ EN SOMMES-NOUS, OÙ VOULONS-NOUS ALLER ???

Pour un gilet jaune sur un rond point ou en action, combien d’invisibles soutiens ?

Gilets jaunes sur le tableau de bord, klaxonne dans nos oreilles, s’arrête 5 mn pour déposer quelque chose pour le mouvement, ou porte son gilet jaune dans les actes de la vie quotidienne, et tant d’autres que nous ne voyons pas.

A tous celles et ceux qui composent ce formidable mouvement, nous vous invitons à vous montrer ce samedi 15 décembre 😉

Après trois semaines de rencontres, mobilisations, échanges, le mouvement à évolué.

Parti des taxes et d’un sentiment de ras le bol général qui couvait depuis trop longtemps, nous sommes encore là, nous ne lâchons rien.

Nous avons compris que les mesures ou déclarations du gouverne-ment n’étaient que de la poudre aux yeux pour nous faire rentrer chez nous.

Tout comme nous avons compris que la pression policière et médiatique autours des gilets jaunes est une tentative maladroite d’intimidation des populations.

Tous ces petits cadeaux, ces petites victoires illusoires, ne compenseront jamais le temps qu’il vole à nos vies, l’inflation, tout augmente toujours, nos salaires ne les rattrapent jamais !!!

DÉPART 10 H, ROND POINT POITIERS SUD pour aller rejoindre les gilets jaunes du GRAND LARGE, partager ensemble le repas de la fraternité.

Moto, vélo, covoiturage, tous les secteurs motorisés attendus au départ

Que ceux et celles qui ne peuvent pas être au départ, n’hésite pas à nous rejoindre à l’arrivée

A la suite, UNE ASSEMBLÉE CONSTITUANTE EST PROPOSÉE, premier pas sur la réappropriation du pouvoir politique du citoyen libre, écrire lui-même ce qu’il désire et comment il souhaite fonctionner.

Plusieurs lieux envisagés pouvant accueillir pas mal de monde à proximité du « Grand large » mais nous restons discrets pour des raisons évidentes.

Des tables thématiques collectives et coopératives seront mis en place sur :

– Qui peux aujourd’hui parler au noms des gilets jaunes ?
– Des portes paroles, ou des revendications ou cahier de doléances et dans quel ordre ?
– Quelles revendications ?
– Quelles solutions, stratégies, propositions ?
– Quel processus de démocratisation, d’autodétermination des peuples voulons nous suivre ou créer ?
– Notre positions et rapports face aux pouvoirs (presse, syndicat, gouvernement, fiscal…)
– Le rapport des gilets jaunes avec les luttes de tous les secteurs en souffrance ?

Chaque table aura son urne où tous les participants de la manifestation pourront mettre leur avis et suggestions, qui sera dépouillée par ces mêmes participants répartis équitablement dans les tables thématiques.

Les comptes-rendus sur la réflexion et les propositions des tables seront rendues publiquement devant toute l’assemblée, débattues et approuvées.

Dom

Une réflexion au sujet de “GILETS JAUNES : OÙ EN SOMMES-NOUS, OÙ VOULONS-NOUS ALLER ??

  1. DÉMAGOGIE ET MÉPRIS

    Pour que la réalité soit supportable, le mensonge fait à soi-même est une charité que l’on peut avoir pour d’autres, ainsi pardonner ou ne pas s’offusquer d’une pincée de démagogie mise dans le discours de celui qui a besoin de nos suffrages. Mais au-delà du discours démagogique, ne peut être accepté que nous soyons méprisés par les élus que nous avons missionnés.
    Le prix du mépris : d’aucuns se souviennent de cette assertion colportée sur le Général de Gaulle : « Les français sont des veaux ! » L’eût il dit ou non, je pense que le ressenti ou la conviction ont pesé sur l’éclosion (explosion) de Mai 68. Le mépris de Macron pour les « gens de peu » est d’une autre nature, il n’est pas celui d’une humeur passagère mais bien celui viscéralement ancré. Si le bourgeois lui fait grâce, les « gilets jaunes » par leur courage l’ont forcé à présenter, sinon des excuses des regrets. Sincères ? Non, puisqu’il n’a pas joint le geste accompagnant la parole, et pire, ce qu’il propose comme une réparation a en germe la division :
    -Le SMIC horaire n’est pas augmenté, c’est une prime qu’il faut quémander.
    -L’exonération de cotisations & impôts sur les heures supplémentaires sera à la charge de tous et au détriment des plus faibles. Les heures sup ne seront pas nécessairement proposées à celles et ceux qui en auraient besoin, mais bien à celle ou celui que le chef aura désigné. A-t-on pensé au travail éreintant ? A-t-on pensé à celui qui ne peut pas vivre décemment avec un travail à mi-temps ? A-t-on pensé aux humiliés par le chômage ?
    -Les retraités sont moqués. En lieu et place d’une augmentation unique, comme cela devrait se faire souvent pour réduire les écarts, ce sont des remises de CSG qui seront accordées pour quelques-uns.
    -Aurait-il concédé quelques euros discriminants, pas un centime ne sera payé par les profiteurs de l’injustice fiscale.
    À propos du mépris, « vous m’avez compris », nul ne s’abaisserait à comparer la distance du Général de Gaule au mépris de Macron, car au-delà de la prétention aristocratique, si la grandeur de de Gaulle était celle de servir son pays, ne l’aurait pas effleuré l’idée de servir ses amis : l’admiration pathologique pour ceux qui captent la lumière et le mépris pour les gens ordinaires, conduisent Macron à ajouter de l’injustice à l’injustice, et ainsi mettre à mal les équilibres du pays.

    Jacques TOURET 14/12/2018

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