Un rassemblement avait été appelé par les élu-es de gauche du Conseil Départemental (CD) de la Vienne pour que 10% des réserves issues de l’excédent budgétaire 2022 du Département aillent aux CCAS (Centre Communale d’Action Sociale) en difficulté ( voir l’appel et le détail ici).
Une trentaine de personnes étaient présentes. Il y avait des élu-es et militant-es d’EELV, Vienne en Transition, Parti Socialiste, Parti Communiste, France Insoumise, des syndicalistes de la CGT et des citoyen-nes. Nous sommes ensuite entré-es dans le CD pour suivre le débat en commission.
Le refus de la droite majoritaire à cette demande peut se regrouper autour de deux arguments très classiques :
- le discours amoureux (cette fois-ci pour les aîné-es) : « plus que hier, moins que demain »
- les chiffres ne mentent pas : « le taux de machin multiplié par l’âge du capitaine aboutissent à cette évidence indiscutable que »
La palme de l’argument revient pourtant à l’élu macroniste Brottier qui semble suggérer que lui voit bien que parfois (savez-vous qu’il est élu de Poitiers ?) l’argent publique ne va pas aux destinataires dans le besoin. Quand un élu de LREM se permet de donner des leçons de social et d’honnêteté, ça provoque toujours un sentiment de vertige de la raison.
Une élue PS de Châtellerault présente parmi les manifestant-es a lu le texte ci-dessous :
P.C.