Long métrage documentaire de Karel Pairemaure.

À voir en entier ici

Communiqué de presse :

Depuis le 16 mars 2020, le virus Covid-19 s’est invité dans l’intimité de chacun. Comme la majeure partie de l’humanité, Karel Pairemaure, cinéaste, s’est retrouvé soudainement confiné. Oscillant entre un temps suspendu incitant à la création et réalité violente inhérente à la situation, le réalisateur a décidé de filmer ce moment si particulier. Confinement, mon amour, un long-métrage documentaire de 55 minutes écrit, auto-filmé et réalisé durant les deux mois de cette période inédite, raconte ces instants en suspens que beaucoup ont vécus en huis clos.

Hébergé en alternance dans les locaux d’accueil d’artistes de la mythique salle du Confort Moderne de Poitiers ainsi qu’à son domicile personnel en milieu rural, le réalisateur raconte ce temps figé. Tourné au ralenti, introspectif et personnel, l’auteur se met en scène dans ce quotidien quasiment solitaire, porté par une voix-off omniprésente poétique et une bande-son qui, à elle seule, monopolise l’attention.

À travers cet opus, s’entrecroisent tour à tour des images urbaines et bucoliques, des informations anxiogènes, de rêveries et de pensées vagabondes comme autant de réflexions qui nous ont habitées durant cette période et tend ainsi un miroir au spectateur.

Ce qu’on en dit :

« Votre film est un chef-d’œuvre : sobre, exact, visuellement épatant. » Alberto Manguel. Écrivain.

« Félicitations d’avoir fait ce film et d’en assumer pleinement l’approche hyper narcissique, renforcée par de très belles images et une diction très « détendue »… Durasienne ? » Pascal Perennes. Chef de projet de la Régie Cinéma pour la Région Nouvelle-Aquitaine.

« Ce fut une réelle surprise de découvrir ces images et d’entendre cette voix s’étirer sur cette architecture vidée de ses usages, de son humanité. Un homme seul habite le lieu et raconte modestement en direct comment il traverse et est traversé par cet isolement forcé et subit. Les mots sont simples, engagés, une poésie brute et musicale qui n’est pas sans rappeler par moment Diabologum. Le miracle n’a pas eu lieu, pas de neige en été cette fois mais un soleil irréel qui a glacé un printemps annulé. » Yann Chevallier. Directeur du Confort Moderne.

« Ce film a bien des qualités : cadres, couleurs, durée des plans, auto-mise en scène de l’auteur, choix des musiques, montage, rythme… Dans la droite ligne de Chris Marker. » Stéphane Valentin. Réalisateur.

« Très très beau film dans une ambiance bien étrange… Une temporalité en toute synchronicité dans cette proposition, j’ai été comme prise par le triptyque s’offrant à mes sens (textes-images-personnage). Ce film nous emporte dans un labyrinthe poétique, inquiétant tel une restitution pure et émotionnelle et si touchante, au sein de ces lignes infinies et humaines, aux perspectives d’un au-delà de notre monde autrement vivant… ». Messaouda Hartmans. Entrepreneuse des Arts du spectacle vivant.

Bio-filmographie de l’auteur :

Karel Pairemaure est un Créateur de médias dynamiques.

Après un baccalauréat scientifique, il est diplômé d’un Deug médiation culturelle & communication à l’Université du Futuroscope (1995) et d’une Maîtrise en sciences & techniques des métiers de l’image & du son à l’Université Aix-Marseille (1999). C’est durant toutes ces années qu’il développe un travail à la fois sur le documentaire mais aussi un travail artistique basé sur l’habillage graphique et le mix-live audiovisuels. Il fonde le groupe Primitivi (https://www.primitivi.org/) à Marseille et collabore à plusieurs documentaires et reportages avec la société de production l’Agence Ka.

Il est réalisateur, chef-monteur et spécialiste dans le traitement graphique des images (Arte, France télévisions).

En 2001, il réalise avec Nicolas Burlaud son premier long métrage documentaire Don’t clean up the blood sur le contre-somment de Gênes en Italie.

En 2003, il rencontre l’équipe d’architectes et artistes Pixel 13 avec laquelle il collabore à la création Le Bulb sur l’aspect réalisation documentaire mais aussi sur le vidéomix-live. Depuis, il partage toutes les productions du collectif Pixel 13 qui mélangent documentaire et VJaying dans des installations urbaines monumentales (Espagne, Tunisie, Corée du Sud).

En 2006, il fonde Kazart Productions (https://www.kazart.net/), une structure audiovisuelle avec laquelle il continue actuellement son travail de réalisateur-monteur-truquiste. Depuis sa création, il intervient également auprès de jeunes dans des collèges, lycées, foyers de jeunes travailleurs et centres sociaux. Par ailleurs, il est intervenant à l’Institut régional du travail social Poitou-Charentes en éducations aux médias depuis 2008 et à l’Afpa Issoudun en 2016 (formation web-designer).

En 2010, avec Emmanuel Broto, ils constituent la société de production Kamatomi Films (Marseille) destinée au long-métrage documentaire. Le premier opus de la société est le film Au prix du gaz qu’il a écrit et réalisé.

En 2014, il obtient un Master 2 Information et communication mention Web éditorial à l’Université de Poitiers. Il a réalisé un mémoire sur la narration dans le documentaire interactif.

Depuis 2016, il travaille sur des projets multi-écrans Fanzines – édition collector qui sont en développement. De plus en plus, il se consacre à la création de projets sur internet, notamment des long-métrages radiophoniques géolocalisés, tout en continuant les installations dans l’espace public avec le collectif d’artistes Pixel 13 (https://www.pixel13.org/).

CONTACT ET INFORMATIONS ADDITIONNELLES

Documentaire – 55 minutes – réalisé par Karel Pairemaure

Musiques Senei – www.noirsousblanc.com

© Kazart Productions – 2020

Rédaction

2 réactions sur “« Confinement, mon amour »

  1. Un très beau film de Karel.
    J’en aime la poésie de l’écriture et des images, le rythme comme une respiration.
    J’en aime le ton monocorde, comme une voix intérieure qui nous donne l’illusion d’une transmission de pensée. .
    J’ en aime aussi l’émotion empreinte de pudeur avec tout au fond la rage que je partage.
    Merci Karel pour ce beau film.

  2. Bonsoir Christine et merci beaucoup pour tes encouragements !
    J’espère que tu vas bien et que l’on se recroisera prochainement. Bonjour à Gilles de ma part !
    K

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