Dimanche 4 juillet, dès 6h30 les salariés en grève à l’appel de la CGT APAJH86 ((Association Pour Adultes et Jeunes Handicapés), ont tenu un piquet de grève pour la deuxième journée consécutive (voir article sur la première journée et la vidéo d’interview de Nathalie, devant les grilles de la MAS (Maison d’accueil Spécialisé) de Targé.
Une pétition de soutien (en fin d’article) aux salarié-es et leurs revendications pour de meilleures conditions de travail : avec des recrutements sur les postes vacants et financés, pour une revalorisation des salaires (gelés depuis 1999), pour plus de moyens humains pour l’accompagnement des résident-es et pour dénoncer la mauvaise gestion des Ressources Humaines, (contre les emplois précaires) a été largement signée par les parents, salarié-es rencontré-es à cette occasion.
D’autres soutiens encore aujourd’hui, celui des représentants syndicaux CGT de l’ADAPEI (Association pour Enfants et Adolescents handicapés) et de L’IDEF (Institution Départementale de la protection de l’enfance et des Familles) , du syndicat FO, de parents de résident-es et de salarié-es, du mouvement La France Insoumise, du Parti Ouvrier. Merci à eux, ça fait chaud au cœur.
Ce que les salariés de L’APAJH vivent, n’est pas un cas isolé. D’autres associations de la santé-action sociale dysfonctionnent et malmènent les salarié-es avec des managements qui les terrorisent et les mettent sous pression, ceci les mettant en danger ainsi que les résident-es.
Dans le contexte de la grève, les salarié-es se rencontrent et parlent sur le piquet de grève. Ils comprennent qu’ils et elles sont manipulé-es par la direction et, pour certain-es, ont été humiliés et cela permet qu’ils ne restent pas isolé-es.
La solidarité se renforce.
On lâche rien !
Les salarié-es de l’APAJH à la MAS de Targé.
Saulnier Aurélie. Éducatrice spécialisée.