Nous vivons dans un beau pays avec de nombreux avantages sociaux, médicaux, éducatifs et culturels, c’est pourquoi, une partie de la société qui n’est pas confrontée de près ou de loin aux difficultés financières ou à la misère ne comprend pas le mouvement des gilets jaunes.

La France est la 6ème puissance économique mondiale. Des richesses, il y en a ! Inconcevable d’accepter les écarts croissants entre les riches et les pauvres.

Cette grogne qui s’exprime depuis 2 mois ne fait que revendiquer plus de justice sociale et l’installation d’une démocratie plus représentative du peuple.

Les réformes anti-sociales du gouvernement ainsi que le mépris, l’arrogance et les insultes répétitives de Macron envers son peuple sont responsables de cette révolte grandissante.

On peut les remercier d’avoir réveillé les consciences car la colère était latente depuis plusieurs années et elle aurait pu exploser auparavant.

Ce mouvement n’est globalement ni raciste, ni antisémite, ni homophobe, ni violent comme le démontrent les enquêtes médiatiques approfondies de Médiapart, du Monde, de Libération, de France Culture, de France Inter et de LCP. Evidemment, comme dans l’ensemble de la société, certains revendiquent ces aspirations qu’il faut combattre. Et justement, c’est l’occasion de rencontrer des gens que l’on ne croise pas habituellement et d’échanger les points de vue pour tenter de convaincre les sympathisants d’extrême droite de rejoindre le camp de la solidarité.
Ce sont les politiques gouvernementales successives qui ont favorisé la montée du nationalisme et non pas le mouvement des gilets jaunes qui n’existe que depuis 2 mois.

Si par malheur le Rassemblement National faisait un bon score aux élections européennes, il ne serait pas pertinent de rendre responsable ce mouvement.

Le Grand Débat proposé par Macron se déroule déjà depuis 2 mois aux abords des ronds-points, lors des manifestations et partout en France dans les Assemblées Générales des gilets jaunes qui s’organisent depuis quelques jours pour structurer le mouvement. Les revendications sont claires et consultables dans les médias.

À Poitiers, certes il y a quelques difficultés pour faire circuler la parole et s’écouter car pour certains, c’est une première expérience politique et cet apprentissage prendra sans doute un peu de temps. En revanche, pas un seul propos raciste, homophobe, antisémite ou violent. Au contraire une volonté de plus de solidarité pour plus de justice sociale.

Macron est en marche mais les gilets courent !

L’Histoire est en marche alors prenez le train pour construire TOUS ENSEMBLE une société meilleure ou chacun puisse vivre dignement.

Benoît PINOT le 19/01/19 à POITIERS

Rédaction

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